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Un bon réseau de transport en commun est un réseau accessible. Chaque déplacement en transport en commun commence et finit par de la marche, ce qui fait de l’accessibilité piétonne un facteur crucial dans l’attractivité d’un réseau. Au moment de choisir un mode de transport, la qualité de l’accessibilité à un arrêt de transport en commun est un paramètre prépondérant.

Les conditions météorologiques influencent directement cette accessibilité en modifiant les comportements des usagers en fonction des intempéries. Sous la pluie, les usagers peuvent préférer attendre à un abribus. En hiver, la neige et la glace compliquent les trajets piétons et allongent les durées de marche des utilisateurs. Tous ces facteurs contribuent à créer des sous-réseaux d’arrêts accessibles aux piétons.

C’est ce phénomène que notre projet vise à étudier. L’objectif est de mettre en évidence des stratégies d’amélioration des infrastructures pour encourager l’accès piéton aux arrêts et stations quelles que soient les conditions météorologiques.

Pour ce faire, nous recenserons dans la littérature les facteurs météorologiques qui influencent l’accessibilité piétonne aux transports en commun afin d’élaborer des sous-réseaux d’accessibilité qui découlent des différentes intempéries observées. Nous pourrons alors diagnostiquer la qualité de l’accessibilité piétonne de notre réseau suivant les conditions météorologiques et comparer ce diagnostic aux comportements observés dans les enquêtes de déplacement. Cette méthodologie sera testée dans le contexte montréalais, mais vise à être reproductible dans d’autres contextes urbains. Des simulations pour comparer les performances des différents sous-réseaux seront réalisées sur la plateforme Transition.