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Le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) étudie le remblai sans retrait (RSR) dans le cadre d’un projet pilote l’utilisant comme matériau de remblayage lors de travaux d’enlèvement ou de reconstruction de ponceaux. La méthode employée, innovante, limite les pentes d’excavation aux recommandations de la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail.

Cette présentation aborde différentes questions clés concernant le projet pilote réalisé. Elle explore les origines du projet, les aspects étudiés au cours de ce dernier ainsi que les résultats, les conclusions et les recommandations auxquels il a conduit.

Visant à émettre des recommandations sur l’utilisation du RSR comme matériau de remblayage lors de l’enlèvement ou la reconstruction de ponceaux sur le réseau du MTMD, le projet pilote évalue les avantages et les inconvénients de la méthode en lien avec :

‐    La mise en œuvre des travaux;

‐    L’impact environnemental des travaux;

‐    Les caractéristiques du matériau;

‐    Le comportement de la chaussée à la suite des travaux;

‐    Les caractéristiques structurales des ponceaux étudiés dans le cadre du projet;

‐    L’état d’anciens ponceaux construits avec cette méthode avant le projet;

‐    Les coûts des travaux.

La méthodologie du projet incluait la production d’un protocole d’essais, la réalisation des travaux (enlèvement de 2 ponceaux et reconstruction de 4) à l’été 2022 ainsi que la réalisation de tests et d’observations, au cours des travaux et à la suite de ces derniers. Les données recueillies, une fois analysées, ont permis de rédiger un rapport exposant les résultats du projet et les recommandations en découlant.

En conclusion, la méthode permet de :

‐   Réaliser les travaux quatre fois plus vite que la méthode conventionnelle;

‐   Réduire les coûts d’environ 70 % (en moyenne);

‐   Réduire d’environ 50 % la quantité de matériaux requise;

‐   Réduire d’environ 80 % (en moyenne) les émissions de gaz à effet de serre.

Le projet a aussi permis de soulever certaines contraintes relatives à l’utilisation du RSR. Notamment :

‐   La méthode doit se limiter aux routes peu gélives (soulèvement au gel inférieur à 25 mm);

‐   Les eaux de drainage du RSR ne peuvent pas être retournées directement dans l’environnement;

‐   La qualité et la conformité du RSR étaient difficiles à contrôler;

‐   Un seul fournisseur de RSR a soumissionné pour les travaux de 2022, ce marché est peu connu.