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Les différences théoriques entre les échelles de modélisation sont déjà bien ancrées dans nos esprits. Toutefois, de façon pratique, quelles sont les distinctions entre une simulation mésoscopique et macroscopique ? Concrètement, pour un cas appliqué, quelles sont les différences majeures quant aux résultats obtenus et en quoi les deux échelles se complètent‑elles ?

Cette présentation vous exposera un cas tangible d’application d’une modélisation multi-échelle effectuée pour les différents scénarios d’entraves sur le pont de l’Île-aux-Tourtes et la méthode employée pour y parvenir.

Deux logiciels (EMME et Aimsun) ont été utilisés selon l’échelle de modélisation. Il a donc fallu mettre au diapason ces environnements de travail différents. L’interfaçage entres ces deux univers, et les outils nécessaires à sa confection, seront aussi à l’ordre du jour. En effet, bien que quelques fonctionnalités primaires soient disponibles au sein de ces logiciels pour permettre l’exportation et l’importation, plusieurs manipulations supplémentaires ont dû être effectuées pour rendre possible le travail : scripts, calculs matriciels variés, et autres.

La présentation traitera également de la démarche de calibration utilisée dans le contexte de l’utilisation d’un modèle macroscopique régional pour alimenter un modèle mésoscopique de plus petite échelle.

Les différents scénarios de simulation montés pour ce cas donnent des portraits très différents selon les hypothèses spatio-temporelles de chaque échelle. Par exemple, la représentation de la congestion est très différente, et cela peut avoir de grands impacts sur les décisions stratégiques qui peuvent être prises à l’aide des modèles.

Une vraie synergie entre les différentes échelles émerge d’une telle démarche !